Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé les cactus. Enfant, à la maison familiale, il
y avait déjà quelques cactus. Lorsque je me suis marié, la première maison que nous avons
louée possédait une petite serre. Elle était vieille, avait beaucoup de carreaux cassés et abritait
une vigne. Ce n’était pas l’idéal mais j’y ai logé mes cactus et j’ai même tenté un semis.
Claude Bourleau
Parmi toutes les espèces disparaissant chaque année, certaines sont des plantes
succulentes.
Espèces de plantes succulentes officiellement
disparues en 2020 Sophie-Anne
Bilan
La plupart de ces espèces n’ont pas été observées
depuis longtemps, parfois depuis plusieurs dizaines
d’années. Sont comptabilisées ici seulement les
espèces dont la disparition a été officialisée dans un
article scientifique en 2020, …
Sophie-Anne Goovaerts
Il y a de ces plantes qui font fantasmer les collectionneurs et les collectionneuses… Elles sont
rares, parce que peu nombreuses dans la nature et/ou difficiles à cultiver, lentes à faire croître
ou, plus simplement, récemment découvertes. Elles sont chères, aussi, pour la raison évidente
que la rareté fait la cherté, en général.
Denis Diagre-Vanderpelen
L’île de Madagascar, d’une superficie de 590 000 km2, est
riche d’un endémisme qu’on ne retrouve pas souvent sur
notre terre. Hélas cet endémisme est menacé par les activités
humaines et notamment par les feux de brousse volontaires
qui se multiplient ; vu d’avion, durant la saison sèche, particulièrement en septembre octobre, l’île est constellée de feux.
Il existe encore, bien heureusement des sites préservés, qui
hélas se raréfient, où l’on peut encore observer des merveilles
botaniques comme les Pachypodium.
Norbert Rebmann
Ces dernières années, il m’a
semblé – je n’ai pas de données
chiffrées pour étayer
cette impression, ceci dit
– que les Cactées « frost
hardy » (résistantes au gel)
avaient gagné en popularité.
Il suffit de constater la
popularité des Pediocactus
et des Sclerocactus pour
s’en convaincre.
Denis Diagre-Vanderpelen
Permettez-moi, avec ces
quelques lignes, d’inaugurer
une série d’articles dédiés
à la cactologie, ou à la
cactophilie, des siècles
passés. Ces pages nous
ouvriront les portes des
serres de la bourgeoisie
du XIXe siècle ou nous
familiariseront avec les
appuis de fenêtres du
siècle suivant, durant lequel
la passion des cactus
se démocratisa jusqu’à
envahir l’habitat du Belge
« lambda », si j’ose ainsi
m’exprimer.
Pour cette première contri-
bution, j’ai choisi d’évoquer
une plante qui fit sensation
au milieu du XIXe siècle, et
qui reste, reconnaissons-le
une espèce recherchée et,
ipso facto, onéreuse : Pelecyphora aselliformis.
Denis Diagre-Vanderpelen
Une fois encore, je prends la plume pour défendre la vulgarité…
Enfin, pour défendre une plante « commune », certes, par certains aspects,
mais aussi extraordinaire.
Denis Diagre-Vanderpelen
Affirmer que Copiapoa cinerea fait partie des espèces les plus admirées des
cactophiles ne trahira pas, je pense, la réalité.
Denis Diagre-Vanderpelen
Le 2 septembre 2005, je recherchais
à l’ouest de Fianarantsoa(-
Madagascar), sur la route d’Isorana
l’Aloe cryptoflora que je n’ai
d’ailleurs pas trouvé, quand j’ai décidé
de changer de direction, une
nouvelle piste venait d’être tracée
et dans le lointain j’apercevais de
beaux inselbergs (buttes isolées au
milieu d’une plaine d’érosion) qui
pouvaient réserver des surprises
agréables.
Norbert Rebmann
Mon intérêt pour les sulcorebutias
n’est un secret pour personne. Je
connais personnellement plusieurs
collecteurs qui sont des sources
sûres pour ces plantes. Lorsque je
vais à l’ELK ce n’est donc pas dans
l’espoir de trouver la perle rare en
matière de Sulcorebutia.
Claude Bourleau
On ne se refait pas : voilà que j’enfile, à nouveau, ma toge d’avocat de la défense !
Il est vrai que le dossier des accusés est épais, constitué d’antiques sédiments
et sans cesse rafraîchi…
Denis Diagre-Vanderpelen
Plantes petites cespiteuses,
vert herbe, 4 cm de
haut, 1,5 cm de diamètre.
Environ 15 côtes, brisées en petites
aréoles transversales et émoussées,
de 4 mm de long, 3 mm de
haut et 7 mm de large, disposées
en spirale.
Claude Bourleau
La Famille des Aizoaceae, située
dans l’Ordre des Caryophyllales
ou Centrospermales est une vaste
Famille essentiellement Sud-Africaine.
La grande majorité des espèces
poussent dans la province
du Cap, aujourd’hui devenue les
provinces de Western Cape, Eastern Cape et Northern Cape.
Norbert Rebmann
Nous avons tou.tes, je pense, à un moment ou un autre de notre vie
de succulentophile, eu dans les mains la fameuse Encyclopédie des
Cactus, de J. Riha et R. Subik, éditée par Gründ en 1981. Un maître
ouvrage, à dire vrai, dont les magnifiques illustrations ont longuement
peuplé les rêves des amateurs et amatrices de Cactées, dont les textes
ont longtemps alimenté leurs fantasmes et guidé la culture de leurs
plantes.
Denis Diagre-Vanderpelen
Une fois encore, je prends la plume pour défendre la vulgarité…
Enfin, pour défendre une plante « commune », certes, par certains aspects,
mais aussi extraordinaire.
Denis Diagre-Vanderpelen
Après avoir discuté dans un article précédent des raisons pour lesquelles nous classons
les êtres vivants et des différentes méthodes utilisées jusqu’ici, je vais, dans cette seconde
partie, approfondir les méthodes utilisées actuellement pour réaliser cette classification.
Sophie-Anne Goovaerts
Le Canyonland Prickly Pear, ou Navajo Bridge Prickly Pear, a une histoire un peu compliquée,
que je me propose d’évoquer courtement, comme de coutume. Cela dit, ce n’est pas
sans arrière-pensée que je m’attelle à cette tâche. En effet, si je me suis intéressé à cette
plante, c’est que notre rencontre, ancienne déjà, m’avait fort impressionné, certes, mais aussi
que les développements plus récents de mon inextinguible cactophilie me l’ont fait concevoir
comme une bonne candidate à la culture en rocaille (couverte)… rocaille dont on ne saurait trop
encourager la confection par les amateurs et amatrices.
Denis Diagre-Vanderpelen
Cela fait de nombreuses années que je m’intéresse aux euphorbes et plus particulièrement aux
euphorbes malgaches, qui représentent de loin la plus grande partie de ma collection de succulentes.
Tout a commencé lors d’un voyage dans
le sud de la France, j’ai visité une petite pépinière de
cactus et je suis tombé en arrêt devant deux petites
euphorbes malgaches: Euphorbia capsaintemariensis
et Euphorbia boiteau spirosticha (ou decaryi
spirosticha).
Cela m’a donné l’envie d’en savoir un peu plus sur
les plantes de la grande île. Plus tard, j’ai eu l’occasion
d’accompagner à plusieurs reprises Norbert
Rebmann lors de ses fantastiques voyages à la dé-
couverte de la flore malgache durant lesquels j’ai pu
observer pas mal de ces petites euphorbes dans
leur environnement.
Paul Van De Borne
S’il est bien une image usée
jusqu’à la trame, c’est celle
des grands cactus colonnaires
du désert d’Arizona,
les fameux « saguaros » (Carnegiea
gigantea). Une « forêt » de saguaros demeure,
il est vrai, un spectacle à
couper le souffle 1 . Aussi
serait-il abusif d’affirmer qu’à
force de voyager en Arizona,
on finit par ne plus remarquer
ces géants centenaires. Suggérons plutôt que l’oeil de
l’homme de terrain ne s’en
détourne, à un moment, que
parce qu’il a trouvé, dans le
même environnement, bien
d’autres choses à scruter… …
Denis Diagre-Vanderpelen